mardi 9 juillet 2019

Savoir servir les autres


Un père de famille fait volontiers l'aumône à un pauvre en donnant la pièce de monnaie à son fils pour qu'il la tende au mendiant, il l'associe de cette manière à son geste charitable. Ainsi fait Dieu il donne à chaque homme des talents divers; C'est une constatation tous les hommes ne reçoivent pas les mêmes dons; Songez à l'inégalité des fortunes, à la différence d'âge, à la disproportion des forces physiques;Cela permet aux hommes d'aider leurs semblables, ainsi l'intelligent éclaire l'ignorant et le bien portant soutient le malade. En définitif chacun rend service à ses semblables selon ses aptitudes.

@ndré YANGAMA  ASSAMEGOUM  from Congo

vendredi 29 septembre 2017

Le chemin de l’Avenir

                           

      Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Il m’a déjà joué pas mal de tours. La vie me réserve probablement  encore pas mal de surprises, les  bonnes, j’espère.

    L’avenir apparaît pour moi comme à un taxi qui passe, par hasard, au détour d'un boulevard. On le hèle, il s'arrête. On y monte, et il vous fait faire un bout de chemin. En effet, nous voyons l’avenir par un seul côté, le passé nous apparaît sous plusieurs faces.

     Nous savons pas grand chose sur l'avenir mais il y a une chose dont je suis sûr c'est que je ne sais pas ce qu'il me réserve.
Je sais aussi qu’il me fera traverser des mauvaises comme des bonnes épreuves comme dans le passé.

      J'aimerai prévoir mon avenir et me dire que dans quelques années  je serai ceci ou cela et j'aurai tant d'enfants, mais je ne peux pas car  l'avenir est une inconnue. Pour preuve, il se définit par une négation : ce qui n'est pas encore arrivé, comme toutes les notions qui dépassent l'homme. Car le temps, lui même est immatériel, même si l'on le mesure en fonction de l'espace.

       Je ne peux que garder espoir sur ce que je veux et  sur ce que j'aimerai que ça se passe comme cela, mais je viens à peine d’avoir quelques vingtaines d’années, alors je ne sais rien de l'avenir sauf une seule chose c'est que je sais qu'elle me réservera de belles surprises comme des mauvaises.

        Mais tout est dans la façon de voir les choses si l'avenir me réserve une mauvaise surprise j'ai le choix de pleurer et d’abandonner, mais j'ai aussi le choix de prendre cette expérience comme une leçon apprise et de continuer  à croire et à persévérer.
        

vendredi 1 septembre 2017

Un long voyage vers le néant

       
     Certains disent que la vie est un long chemin paisible ou semé d’embûches, moi je dirai que la vie est une suite de déceptions et de douloureuses épreuves avec de rares moments de bonheur. Je me suis posé des questions : comment vivre avec une douleur et une tristesse qui vous transpercent le cœur chaque seconde qui passe sans vous laisser de répits et  pourquoi vivre si l'on a le sentiment de survivre??? 
Parfois j’aimerai tout lâcher pour pouvoir m'évader et essayer de fuir la réalité, mais lorsque je vois ma famille cela me redonne espoir d'y croire...
Tout va mal dans ma vie, pourtant je me bats, pour survivre ; besoin de parler, besoin d'être écouté, besoin d’être aimé mais personne ne le voit, personne ne le sais ! Je me mens à moi même, je pense aux quelques personnes qui m'aiment. 
Mais de plus en plus dans la tristesse je sombre, Je ne sais plus je me sens perdu je veux avancer, faire comme si tout allait bien, faire semblant pour ne plus souffrir et ne pas sombrer.
     Maintenant je ne suis plus tout seul et je ne peux pas tout laisser tomber, je dois me surpasser et enfin affronter ma douleur, il faut que je m'en sorte, que je surmonte cette tristesse envahissante qui depuis tant d'années me détruit de l'intérieur. Mais comment y arriver vu que je ne l'accepte toujours pas, mes larmes ne cesse de couler et je ne peux les arrêter, je ne sais plus je suis perdu, la vie m'est difficile à vivre.
      Je marche seule Personne pour guider mes pas.
Dans mon lit, la nuit je compte les heures et je sais que personne ne voit le chagrin qu'il y a au fond de moi, la douleur des nuits et ces cris que j'étouffe à chaque fois.
      Rien à faire, rien à dire, voilà ma vie depuis que tu es parti.
Je voudrai savoir comment faire, car pleurer fait si mal et survivre relève à présent du miracle.
      Faire semblant, trouver des excuses pour tout et rien à la fois, c'est plus que de se mentir a soi même.
Je n’ai pas envie d'expliquer pourquoi en ce moment je pleure, peut-être parce que je me sens étouffé.
      Je ne peux rien c'est comme ça et je ne peux le faire disparaître.
Je ne peux trouver le vrai bonheur, peut être je ne le trouverais jamais, je ne la vois que dans mes rêves : C'est un mal intérieur et je ne peux rien y faire.




dimanche 27 août 2017

La mechanceté ou la gentillesse

     Nul n’est méchant volontairement a dit Platon et d’autres disent l’enfer est pavé de bonnes intentions… J’ai des doutes pour certains ! Un méchant peut y prendre plaisir alors qu’un autre peut souffrir énormément de sa méchanceté.
  Certains sont méchants pour s’amuser. Comme ces personnes s’ennuient, elles profitent de la naïveté de certaines personnes pour se divertir. Elles ne se préoccupent pas des autres, ou se contentent de leurs faire croire quelques mois tout au plus pour les mettre en confiance. Les moteurs de ces personnes sont le pouvoir et le divertissement. La violence ou méchanceté gratuite, est pour ceux qui l’exercent un sentiment de pouvoir. Ils manipulent les autres, les humilient pour se sentir plus forts, plus intelligents. Une fois le divertissement terminé, une fois lassé de leur « jouet », il le laisse tomber pour passer sur un autre. Comme si un être humain pouvait être un objet ou un jouet !!!
     En observant tout autour de soi, le monde ressemble de plus en plus à une pièce de théâtre, certains sont ce qui se croient être bon aux yeux de tous, pour eux, ce sont toujours les autres qui agissent mal.
       Oser être bon, un nouveau courage c’est un pari sur nous-même, sur autrui, sur l’avenir. Dans un monde brutal où la tendresse n’est pas toujours de mise, s’ouvrir à l’autre et accepter le risque qu’il profite de nous, c’est faire preuve de bravoure.
      En étant gentil,nous prenons en effet le risque de nous « faire avoir » : oser la gentillesse est un pari ! L’autre peut abuser, profiter de vous. Aucune garantie… Surtout s’il baigne dans un environnement dominé par les rapports de force, qui a ancré en lui la conviction qu’un gentil est forcément un faible – « Sinon, il ne serait pas aussi gentil, il m’écraserait avant que je l’écrase », pense-t-il. 
        Souvenons-nous alors qu’être gentil n’exclut ni la fermeté, ni le respect de soi-même. La gentillesse ne doit pas nous conduire au sacrifice ! Cessons surtout de croire que l’autre est l’ennemi, qu’il cherche en permanence à nous nuire. L’immense majorité de nos échanges, chacun peut le constater, n’est pas sous-tendue par la cruauté ou le sadisme, mais plutôt par une sorte de neutralité qui nous préserve. 
        Le mépris, la méfiance et l’agressivité sont des comportements coûteux qui épuisent le psychisme. Et qu’y gagnons-nous ? Un sentiment d’isolement, de l’angoisse, du stress… Sans compter la culpabilité qui nous étreint quand nous prenons conscience du mal causé à autrui.
     Nous sommes des animaux sociaux et notre bien-être dépend de la qualité des relations que nous sommes capables d’établir. Et c’est vrai aussi de notre avenir en tant qu’espèce. Mieux vivre ensemble, c’est une question de survie.

lundi 21 août 2017

Les enjeux du temps

Il est impossible de définir le temps dans ses trois dimensions (passé, présent et avenir) ; définir le temps, ce serait dire : « le temps, c'est... ». Or, on ne peut demander ce qu'est le passé (qui n'est plus) ou l'avenir (qui n'est pas encore) : seul le présent est, mais le présent n'est pas la totalité du temps.
Non seulement le temps place notre existence sous le signe de l'irréversible, mais il éveille en nous la possibilité d'une conscience morale :
 « Je me reproche mon passé parce que je ne peux rien faire pour annuler les erreurs que j'ai commises ».
Parce que le temps est irréversible, je crains mon avenir et je porte le poids de mon passé ; parce que mon présent sera bientôt un passé sur lequel je n'aurai aucune prise, je suis amené à me soucier de ma vie.
Si je ne savais pas d'avance que je vais mourir un jour, si je n'étais pas certain de ne pas avoir tout le temps, je ne me soucierais pas de ma vie. Ce n'est donc pas la mort qui nous vient du temps, mais le temps qui nous vient de la mort.
Je ne meurs pas parce que je suis un être temporel et soumis aux lois du temps, au contraire : le temps n'existe pour moi que parce que la perspective certaine de ma mort m'invite à m'en soucier.
Et comme personne ne pourra jamais mourir à ma place, personne ne pourra non plus vivre ma vie pour moi : c'est la perspective de la mort qui rend chacune de nos vies uniques et insubstituables.

Les enjeux du temps. © 2015-2016 André Yangama

Savoir servir les autres

Un père de famille fait volontiers l'aumône à un pauvre en donnant la pièce de monnaie à son fils pour qu'il la tende au mendian...